« Oui c’est possible ! » maintient Gilles Andrieu, dirigeant du Cabinet Espace. Et ce, malgré tout ce que l’on peut entendre, vrai ou faux, sur l’avenir des petites officines. Voici pour les plus sceptiques, la boîte à outils qu’il utilise pour installer des jeunes, ou moins jeunes, ayant un faible apport personnel.
20% de la valeur du fonds de commerce ou des parts de société ; c’est l’apport moyen demandé par les banques pour acquérir son officine ! Il existe cependant des solutions pour s’installer avec un apport financier restreint :
- s’installer dans une officine de « petite taille » pour se créer un apport plus important par la capitalisation.
- contracter un prêt personnel, que vous rembourserez par une rémunération plus importante ;
- obtenir un prêt familial (remboursement uniquement des intérêts éventuels chaque mois et le capital à l’issue du remboursement du prêt principal) ;
- s’associer avec un titulaire investisseur, qui apportera les garanties financières ;
- opter pour la vente progressive ;
- obtenir un « crédit vendeur » du cédant ;
- acquérir en ZRR (Zone de Revitalisation Rurale) avec ses nombreux avantages fiscaux ;
- demander les aides à la création et reprise de sociétés – ACCRE / ARCE / Maintien des allocations chômage ;
- penser aux boosters d’apport (grossiste, groupement) ;
- ne pas oublier les emprunts obligataires (fonds d’investissement, CAVP) ;
Exemple :
Par l’intermédiaire du Cabinet Espace, Mathieu a acheté une officine de 1 400 000€ de chiffre d’affaires dans un village de l’Eure-et-Loir bénéficiant d’un dispositif ZRR. L’acquisition du fonds de commerce et des murs commerciaux a été réalisée avec un apport personnel de 10 000€.
« Nous avons consulté 4 banques pour financer le projet et nous avons obtenu 3 accords. »